Portrait de
Benoit Lacoste

Propriétaire du Château
Reynaud Lacoste

Benoît Lacoste nous reçoit gentiment, en pleine vendanges, pour nous présenter le Château Reynaud Lacoste et son engagement pour La Coopérative.

Bonjour Benoît, tout d’abord, où sommes-nous aujourd’hui ?

Nous sommes dans le vignoble du Château Reynaud Lacoste, sur la commune de Cessac. Situé dans l’entre-deux-mers, ce château représente 125 hectares de vignes. 78% du vignoble est composé de cépages rouges tels que le Merlot, le Cabernet Sauvignon et le Petit Verdot. Les 22% restants sont des cépages de blanc comme le Sauvignon, le Colombard et le Sémillon.

 

Pourquoi le « Château Reynaud-Lacoste » ?

L’historique du nom est relativement simple :

  •    – Reynaud était le nom du lieu-dit où vivaient mes parents à l’époque où ils étaient en activité
  •    – Lacoste est notre nom donc Château Reynaud-Lacoste.

 

Une histoire de famille ? Racontez-nous tout !

La propriété est dans la famille depuis 6 générations. J’ai repris l’exploitation familiale en 2010, après avoir travaillé mon propre vignoble, non loin de celui de mes parents.

 

Quel est votre parcours ?

Je suis dans le métier depuis 1998. Après un BTS (Brevet de Technicien Supérieur), j’ai suivi et décroché un master de gestion avant de m’installer et reprendre l’exploitation familiale. J’ai développé la surface du vignoble que j’ai également restructuré. J’ai revu l’encépagement, l’alignement des rangs et le réaménagement des sols pour donner plus de cohérence à la parcelle.

 

Vous êtes engagé mais comment cela se traduit-il au quotidien ?

Dès 2001, j’ai décidé de mettre en place des actions concrètes comme la récupération des effluents, une plateforme de lavage, le contrôle des traitements et la récupération des eaux de pluie. J’ai d’ailleurs été le premier adhérent de la cave à récupérer mes effluents et à décrocher la certification HVE3 pour l’ensemble de mon vignoble.

Afin d’aller plus loin dans la démarche, je cherche aussi les outils qui m’aideront à limiter mon passage dans les rangs. Mon sol étant composé de boulbène (limoneux) ou argile, il est donc sensible à l’érosion. Limiter les passages permettra de réduire l’emprunte carbone, l’érosion des sols et de favoriser l’enherbement permanent. Les végétaux font le travail d’un engrais vert en fixant le carbone de l’air.

Parlons Haute Valeur Environnementale (HVE3), pourquoi avoir choisi cette certification ?

Tous les critères de certification étaient déjà réunis dans mon vignoble. J’ai donc choisi d’officialiser mon engagement en 2017. Je suis sensible au bio mais je le suis encore plus au message et aux actions que porte le cahier des charges de la Haute Valeur Environnementale.

 

Pourquoi être adhérent en cave coopérative ?

Le fonctionnement des caves coopératives m’a toujours été familier. Mes parents y étaient déjà adhérents de leur temps et je tenais à me concentrer sur mon métier de viticulteur. De plus, je trouve que la mutualisation des moyens que nous proposent les caves permet d’adopter une démarche plus complète et novatrice. Nous avons ainsi accès à des technologies, des équipements et des méthodes qui nous permettent d’avoir une longueur d’avance. Et la force commerciale qui nous est proposée telle que l’équipe de Producta Vignobles est un atout majeur pour promouvoir nos produits.

Je n’ai donc pas hésité une seconde quand on m’a proposé de devenir ambassadeur de la cuvée du même nom « La Coopérative« , en 2019.

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